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L’égalité n’est pas une opinion. Elle est un droit.

Written by
Lysiane Sublet

L’égalité n’est pas une opinion. Elle est un droit.

Un article de
Lysiane Sublet

Depuis que je parle ouvertement de sujets comme l’égalité, qu’elle soit de genre, d’orientation sexuelle, d’ethnie, de tour de taille ou encore de validité, des réflexions reviennent très souvent.

«Bien sûr que je suis pour l’égalité homme/femme, mais vous exagérez dans ce que vous demandez quand même.»

«Bien sûr que je suis pour que les gays et les lesbiennes aient les mêmes droits, mais il y a des choses qu’on peut pas accepter quand même.»

«Bien sûr que les gros·ses ont la même valeur que les minces, mais admets quand même qu’ils·elles pourraient faire un peu plus attention à eux·elles-mêmes.»

«Bien sûr que j’accepte qu’y ait des personnes transgenres, mais c’est quand même pas super naturel.»

«Bien sûr, mais.»

Le maintenant très connu «je suis pas sexiste / homophobe / raciste / grossophobe / validiste / etc., MAIS s’ils·elles pouvaient exister un peu moins fort ça m’arrangerait.»

Quelque chose m’a frappé lorsque j’ai écrit l’article sur le Slutshaming. Outre les remarques comme quoi je me trompais de combat et qu’un article pour changer les mentalités ne servirait à rien (merci des encouragements 💕), plusieurs réflexions sont revenues :

«Ah c’est super bien bravo pour cet article, alors c’est sûr que je suis pas d’accord sur tout mais il est bien.»

«Vraiment bien écrit, c’est stylé, après c’est vrai que t’as un avis très tranché.»

«Oui bah c’est sûr que pas tout le monde va être d’accord, mais heureusement, les désaccords c’est enrichissant.»

Et je n’ai pas compris ces remarques. Quel avis ? Sur quoi peut-on être en désaccord ?

Le slutshaming n’est pas un avis, c’est un fait. L’article mêlait vécu et chiffres. Il était basé sur des choses tangibles et non pas sur une opinion personnelle avec laquelle on pouvait potentiellement ne pas être d’accord.

C’est à ce moment précis que je me suis rendue compte que tout ce qui touchait à l’égalité, à la remise en cause d’un système d’oppression, était perçu comme étant une opinion, un avis, un jugement, et jamais comme une réalité en elle-même.

Le sexisme ? C’est bien connu qu’il n’y en a plus depuis bien longtemps, t’exagères.

L’homophobie ? Regarde en France ils peuvent se marier, ils sont pas si mal lotis, t’exagères.

Le racisme ? Le Ku Klux Klan existe plus, t’exagères.

La grossophobie ? Je connaissais même pas le mot, mais je suis sûre que t’exagères.

Le droit à l’égalité est et a toujours été un débat. Pour ou contre avoir les mêmes droits peu importe l’orientation sexuelle ? Pour ou contre l’égalité homme/femme ? Pour ou contre l’avortement ? Pour ou contre que deux gays se tiennent la main dans la rue ? Pour ou contre l’écriture épicène ? Pour ou contre que les femmes se foutent à poil ? Pour ou contre que les femmes se couvrent ? Pour ou contre le mariage homosexuel ? Pour ou contre l’allaitement en public ?

Pour ou contre le fait de traiter dignement chaque être humain ?
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En quoi c’est grave ?

Récemment, une agression transphobe a eu lieu à Paris. Julia, femme transgenre, a été violemment agressée par des hommes qui manifestaient contre le pouvoir en Algérie. Elle a été frappée, insultée, un homme s’est même dénudé devant elle pour qu’elle « lui fasse du bien ». Ce genre d’événements, malheureusement trop nombreux, rappellent à quel point l’égalité n’est pas encore atteinte, malgré tout ce que l’on peut dire sur l’évolution et les changements de la société. La seule raison pour laquelle cette femme s’est retrouvée dans cette situation, c’est parce qu’elle ne correspond pas à la norme de ce que doit être une femme. Ce n’est pas « une vraie femme », puisqu’elle est née homme. Et c’est insultant pour l’homme qu’un de ses congénères essaie de se féminiser.

Suite à ça, les réactions ont été nombreuses. Est-ce que la transphobie a été reconnue comme étant un réel problème dans nos sociétés ? Est-ce que cet événement a au moins eu le mérite de faire en sorte que les gens se remettent en question sur leurs propres croyances ou comportements ? Est-ce qu’il a permis qu’on se rende compte pourquoi l’égalité pour toutes et tous était fondamentale ?

Non.

Pourquoi ? Parce que les agresseurs font partie d’une minorité sociale. Alors qu’est-ce qu’on fait pour avoir à éviter de se remettre en question nous-mêmes ? On tape, encore une fois, sur celui·celle qui est différent·e de nous.

La visibilité de ce genre de drame, de ce genre de délit, pourrait faire avancer les mentalités si l’on arrivait enfin à se poser les bonnes questions. Mais ce qui est sympa avec le fait de ne jamais prendre en compte l’égalité comme quelque chose d’essentiel, c’est qu’on va continuer à être intolérant·e, on va juste détourner la discrimination vers un autre groupe social.

La visibilité de ce genre de drame, de ce genre de délit, pourrait faire avancer les mentalités si l’on arrivait enfin à se poser les bonnes questions.

Bien évidemment, il faut condamner ces actes et les personnes qui les ont perpétrés. Ce n’est simplement pas suffisant de détourner le problème. Il y a de la transphobie dans chaque groupe social. On vise une certaine culture pour pouvoir tenir des propos racistes, sans passer pour quelqu’un de raciste. Ce n’est pas une seule culture qui est concernée par les différentes formes de discrimination. Il y a de la transphobie, de l’homophobie, du sexisme, de la discrimination en général partout. Dans chaque culture, dans chaque religion, dans chaque pays, dans chaque ville, dans chaque bord politique, dans chaque statut socioéconomique, chez les hommes, chez les femmes, chez les queers, chez les personnes transgenres, chez les personnes issues d’une minorité ethnique, partout. Ça me peine d’écrire ces mots tant ils sont négatifs, mais peut-être que si l’on finissait par se rendre compte que le problème vient de chacun et chacune d’entre nous, on arriverait à s’en sortir et à être plus ouvert·e face à la diversité.

Il y a de la transphobie, de l’homophobie, du sexisme, de la discrimination en général partout.
Bon, dire que c’est ok de mettre de l’ananas sur une pizza est à mon avis une forme de préjudice aussi.

Alors on peut aussi se dire que nous sommes épargné·e·s de tels actes, nous qui vivons dans un pays dans lequel les droits de l’Homme sont importants et respectés (un indice de mon ironie est caché dans l’expression « les droits de l’Homme » 😉).

Les jeunes homosexuel·le·s ont ainsi 5 fois plus de risque de faire une tentative de suicide, en comparaison à leur pairs hétérosexuel·le·s.

Selon LGBT+ Helpline, il y a en moyenne deux agressions contre les personnes LGBTI+ qui ont lieu chaque semaine en Suisse. En 2014, une étude menée par l’Université de Zürich et l’association Dialogai, révèle que 18%, soit près d’une personne homosexuelle sur cinq, a fait une tentative de suicide dans sa vie. Par ailleurs, 50% des premières tentatives de suicide ont eu lieu avant l’âge de 20 ans, 75% avant l’âge de 25 ans. Les jeunes homosexuel·le·s ont ainsi 5 fois plus de risque de faire une tentative de suicide, en comparaison à leur pairs hétérosexuel·le·s.

En 2016, la ville de Lausanne a mis sur pied une étude afin de chiffrer le harcèlement de rue. Les résultats de cette enquête révèlent que la moitié des répondants et répondantes (hommes et femmes confondu·e·s) ont été confronté·e·s au moins une fois au harcèlement de rue durant les douze derniers mois. Plus de la moitié des femmes interrogées (63%) ont donc été harcelées au cours de l’année écoulée et plus de 72% d’entre elles avaient entre seize et vingt-cinq ans. La moitié des personnes ayant répondu à l’enquête a été harcelée plus d’une fois par mois.

Un petit truc cool quand même : depuis la fin de l’année 2018, la norme antiraciste suisse a été étendue aux discriminations fondées sur l’orientation sexuelle. L’homophobie n’est donc plus une opinion, mais un délit, ce qui est déjà une petite victoire. Malheureusement, cette loi ne comprend pas l’identité de genre, cette dernière étant jugée « trop floue », ce qui a pour conséquence que les personnes transgenres et intersexes ne seront pas mieux protégées. Yey, on va encore pouvoir dire qu’ils·elles sont contre-nature sans rien risquer !

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De toute façon on peut plus rien dire

Le problème se trouve dans le fait que tant que l’égalité sera perçue comme une opinion, nous ne pourrons pas avancer. Parce que tant que ce ne sera qu’un avis parmi tant d’autres, on pourra avoir une multitude d’autres avis, qui auront le même poids, voire plus. On pourra continuer à tenir des discours haineux, sous couvert de liberté d’expression. On pourra continuer à discriminer les femmes, les lesbiennes et les gays, les personnes issues de minorités ethniques, les personnes intersexes, les personnes en situation de handicap, et toute autre personne qui ne rentre pas dans la norme. Et pourquoi s’en priver si, au final, on le fait parce que c’est seulement un avis personnel sur le monde et pas un délit ?

On pourra continuer à tenir des discours haineux, sous couvert de liberté d’expression.

Il est temps que l’on se rende compte que l’égalité n’est pas une opinion, mais qu’elle est un droit. Il est temps d’arrêter de crier au politiquement correct dès qu’on n’appelle pas un homme homosexuel « un PD », une femme originaire du Maghreb « une beurette », un homme un peu trop sensible « une fiotte », une femme sexuellement active « une pute », deux femmes qui s’embrassent « des gouines ». Il est temps d’arrêter de croire que le politiquement correct est un langage utilisé pour nous restreindre ou nous censurer. Le contraire du politiquement correct n’est pas une réalité objective sans filtre. Le politiquement correct, c’est l’excuse des gens qui aimaient quand même bien pouvoir être discriminants sans avoir à en subir les conséquences. Le « oh on peut plus rien dire ! » est une manière détournée de dire qu’on ne peut plus ouvertement faire du mal aux gens en se basant sur leurs différences et que c’est quand même bien dommage.

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Une opinion, c’est défini comme « une manière de penser sur un sujet ou un ensemble de sujets, jugement personnel que l'on porte sur une question, qui n'implique pas que ce jugement soit obligatoirement juste. »

Donc le fait de voir l’égalité comme une opinion, c’est dire que le fait de vouloir l’égalité pour tout le monde, c’est un jugement qui n’est pas forcément juste. C’est une manière de voir les choses qui peut évoluer. Aujourd’hui, je me sens d’humeur tolérante donc je pense que c’est bien qu’on soit toutes et tous sur un pied d’égalité. Et le mois prochain, qui sait, j’aurai peut-être changé d’avis et je préfèrerai envoyer toutes les personnes différentes de moi au goulag. ¯\_(ツ)_/¯

L’égalité, si elle est vue comme une opinion et non un droit, continuera d’être décrédibilisée. On pourra continuer à être en désaccord avec ce droit fondamental à toutes et tous. L’inégalité, si elle n’est pas perçue comme étant un fait, pourra continuellement être remise en question. On pourra donc perpétuellement se poser la question autour d’un café « alors, pour ou contre le viol ? » en se disant que ce n’est qu’une histoire d’opinion. Et on pourra continuer à dire « oui bon de toute façon, on a le droit de pas être d’accord » pour clore une discussion sur l’égalité. On aura le droit de ne pas évoluer dans notre façon de percevoir les gens et la société. On aura le droit de continuer à discriminer sans que ça ne pose de réel problème, puisque, au final, ce n’est qu’un avis parmi tant d’autres. On aura le droit de continuer à laisser des gens être blessé·e·s, voire mourir, à cause d’un système basé sur l’oppression des minorités, sans bouger le petit doigt.

L’égalité, si elle est vue comme une opinion et non un droit, continuera d’être décrédibilisée.

Alors prenons le temps et la peine de nous poser les bonnes questions. Pourquoi est-ce que je me permets de dire qu’on peut être en désaccord à propos d’une égalité à atteindre ? Pourquoi j’estime que c’est un avis tranché de dénoncer des faits concernant certaines inégalités ? Et au-delà de ces questions, pourquoi suis-je dérangé·e par le fait que deux personnes dont l’orientation sexuelle est différente de la mienne s’embrassent dans des lieux publics ? Pourquoi le fait que ma copine puisse avoir un meilleur salaire que moi me gêne-t-il ? Pourquoi l’idée que mon copain puisse pleurer pendant une dispute ou devant un film m’insupporte ? Pourquoi je préfèrerai que les femmes s’abstiennent de se dénuder ou au contraire de s’habiller un peu plus ? Pourquoi je pense que l’avortement devrait-être limité à certaines conditions ? Pourquoi je refuse d’accorder aux autres les droits qui me sont accordés ?

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Je n’ai pas la science infuse, mais je veux bien tenter une explication

La peur de l’autre, la peur du changement, l’incompréhension, l’inconnu, la peur de perdre ses propres privilèges (et le refus d’admettre que, oui, nous avons des privilèges).

Je ne jette ici la pierre à personne. Vos idées, vos croyances, vos peurs et vos envies vous appartiennent et je ne suis personne pour juger. J’ai moi-même fait preuve de beaucoup d’intolérance il y a encore de cela quelques années. Je n’aimais pas les gens différents de moi. Je n’aimais pas les gens en-dehors de ma norme. Ils·elles me dérangeaient, sans que je ne sache réellement pourquoi.

Et c’est justement ma propre évolution qui me donne l’espoir que de plus en plus de gens feront l’effort de remettre en cause ce qu’ils·elles ont toujours connu et pris comme acquis.

Nous avons été élevé·e·s et conditionné·e·s dans une société certes individualiste, mais qui n’a jamais mis l’humain au centre. Les apparences et la conformité à la norme valent plus que le reste. Notre appartenance à certaines catégories sociales (sexe, genre, orientation sexuelle, ethnie, nationalité, validité, poids, âge, classe, etc.) passe au-delà de ce qui nous rend beau et belles en tant qu’êtres humains. Ce ne sont pas nos passions, nos rêves, nos compétences, nos connaissances, notre sourire, notre capacité à nous réjouir des plus petites choses, notre empathie, notre humilité qui sont retenues.

On nous apprend à ne voir que la surface d’une personne et à la juger là-dessus. On nous apprend à nous accrocher à ce qui nous a été donné, sans jamais partager avec quelqu’un qui serait peut-être davantage dans le besoin. On nous apprend que c’est le succès qui compte et que celui-ci est un prétexte valable pour écraser les autres. On nous apprend que l’homme et la femme sont différents, inégaux, mais complémentaires. On nous apprend que deux hommes qui s’aiment c’est sale et que deux femmes qui s’embrassent c’est excitant, tant qu’elles ressemblent à « de vraies femmes » et qu’elles trouveront ensuite un homme avec qui vivre. On nous apprend qu’un enfant ne peut être heureux qu’avec un papa et une maman, pas avec deux mamans, deux papas, rien qu’un papa, rien qu’une maman. On nous apprend que c’est mieux de ne pas être trop ami avec ce garçon qui joue à la poupée (il deviendra sûrement gay et au cas où ce soit contagieux, mieux vaut s’abstenir), ni avec cette fille un peu trop grosse (qui ne doit pas beaucoup faire attention à elle et qui est sûrement en mauvaise santé). Et surtout, on nous apprend que ce n’est pas grave de juger les gens sur des attributs sans grande importance, qu’au contraire, ça pourrait même être valorisé de nous moquer d’elle parce que c’est une fille, de lui parce qu’il pleure souvent, de cette autre qui s’est coupée les cheveux comme un garçon et de ce dernier parce qu’il met du vernis à ongles.

On nous apprend que deux hommes qui s’aiment c’est sale et que deux femmes qui s’embrassent c’est excitant [...]

Cette norme universelle à atteindre est d’ailleurs perpétuée à peu près partout : la pub, les séries, les films, les livres, les BDs, la musique. La diversité n’est pas représentée.

Alors, forcément, lorsqu’on se retrouve face à quelqu’un qui est différent de nous et de tout ce qu’on a vu depuis notre plus jeune âge, on se dit que quelque chose doit clocher chez lui·elle. On ne cherche pas à comprendre, on ne cherche pas à intégrer, on se dit juste que s’il·elle l’avait voulu, il·elle aurait juste pu être un peu plus normal·e. Un peu plus comme nous.

Si la diversité était représentée sous toutes ses formes, on aurait peut-être moins peur les un·e·s des autres et on accepterait et intégrerait davantage les personnes différentes de soi. Peut-être que si l’on voyait plus de femmes cheffe d’entreprise, ce serait plus facile pour d’autres femmes d’accéder à ce genre de poste dans la vraie vie. Peut-être que si l’on voyait plus d’hommes s’occuper de leurs enfants, le congé paternité serait enfin accordé. Peut-être que si l’on voyait plus de couples gays et lesbiens, on ne serait pas gêné·e·s en les voyant se tenir la main et qu’on comprendrait pourquoi ils·elles ont aussi le droit d’avoir envie de se marier et d’avoir des enfants. Peut-être que si plus de corps gros et maigres étaient présentés, les femmes assumeraient enfin que leur corps ne soit pas comme ceux sans failles des magazines. Peut-être que si l’on voyait plus d’hommes maquillés, on arrêterait de dévisager ceux qui mettent de l’anticerne ou un peu de vernis. Peut-être que si plus de personnes transgenres étaient visibilisées, on arrêterait de les prendre pour d’étranges créatures, à demander à tue-tête si ce sont des hommes ou des femmes.

Si la diversité était représentée sous toutes ses formes, on aurait peut-être moins peur les un·e·s des autres et on accepterait et intégrerait davantage les personnes différentes de soi

Et peut-être que si l’on arrêtait de percevoir l’égalité comme étant une opinion, on se battrait un peu plus au quotidien pour que chacun·e ait les mêmes droits que ceux que l’on a. Peut-être que si l’on arrêtait de rire aux blagues sexistes, homophobes, transphobes, racistes, classistes, antisémites, grossophobes, et j’en passe, elles finiraient par se faire plus rares car elles ne seraient plus acceptées.

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Ça c’est une blague qui prend en dérision la violence domestique, qui a touché 17'024 personnes en Suisse en 2017, qui a tué 50 femmes par semaine en Europe en 2018, et environ une femme toutes les 6h dans le monde en 2018. Mais dire que cet humour est sexiste, ce serait tomber dans le politiquement correct, donc contentons-nous de rire joyeusement tou·te·s ensemble. 🙂

Alors, je ne sais pas vous, mais personnellement, je préfère vivre dans un monde politiquement correct, mais au moins correct.


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